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(Crédit photo: Seychelles News Agency)
Depuis plus d’un mois, l’île voisine de Madagascar est confrontée à une épidémie de peste. Plus de 250 personnes sont actuellement porteuses d’une maladie qui a déjà fait 42 morts selon le dernier bilan. Chez l’homme, sa forme bubonique se soigne avec des antibiotiques si elle est prise à temps. Mais sa forme pneumonique, transmissible par la toux, peut être fatale en seulement vingt-quatre à soixante-douze heures.
Les autorités malgaches, en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé et de nombreux partenaires, dont la France, tentent d’organiser la riposte. Une équipe d’experts internationaux et de médecins a ainsi été dépêchée à Madagascar pour venir en appui au dispositif national et une cellule de crise a été mise sur pied. Pour l’heure, la fermeture des frontières est exclue dans la mesure où l’Organisation mondiale de la santé ne considère pas qu’il s’agit d’une épidémie internationale. Le gouvernement malgache a néanmoins interdit les rassemblements afin de freiner la propagation de la maladie.
Au niveau international, depuis vendredi dernier, les Seychelles ont pris la décision de suspendre toutes les rotations aériennes avec la grande île. De son côté, le président de l’Union des Comores souhaite stopper les rotations maritimes entre Anjouan et Madagascar tandis qu’une opération de dératisation des bateaux a été entreprise dans les ports officiels de l’archipel. À la Réunion et à Mayotte, l’option de suspendre les vols vers les grande île est d’ores et déjà envisagée.
Pour sa part, l’ambassadrice de France à Madagascar, Véronique Vouland-Aneini, appelle la communauté française et ses ressortissants de passage dans la Grande île, à la vigilance. Le site internet de l’ambassade publie régulièrement des informations actualisées et renvoie vers ces sites de référence. En fonction de l’évolution de la situation, des consignes seront données sur ce site.
