Lorsqu’il a été élu troisième vice-président hier et que son nom a été annoncé par le président Ousséni Ben Issa, la foule présente à applaudi, non sans ironie.
En effet, Ali Omar conseiller de Dzaoudzi a été élu dès le premier tour aux côtés de Maymounati Moussa Ahamadi sur une liste Néma.
Il apparaissait donc étonnant de la retrouver dans une majorité de droite et surtout contre sa colistière qui était candidate à la présidence du département.
Faut-il le rappeler, il y a 26 conseiller départementaux dans l’hémicycle, et Maymounati Moussa Ahamadi a perdu 12 voix contre 14. Un bulletin lui faisait donc défaut pour une égalité parfaite et pourquoi pas, une première présidence féminine du département.
Les murmures ont donc fusé pendant la cérémonie sur fonds de colère du président du Néma, Saïd Omar Oili.
Avec le coup de tonnerre lancé hier par Mansour Kamardine dénonçant le “puissance de l’argent” et la “corruption”, cet épisode ne va pas redorer le blason de la politique locale…
En attendant, l’unité était prônée pour un front commun des élus afin de servir l’intérêt général. C’est aussi ça l’esprit d’ouverture…
