La situation sanitaire post-Chido évolue avec une légère baisse des consultations médicales, mais des pathologies en forte hausse. Les troubles digestifs dépassent désormais les plaies et traumatismes comme principal motif de recours aux soins, représentant 17 % des consultations à l’ESCRIM. La fièvre typhoïde explose avec 23 cas depuis janvier, contre 52 sur toute l’année 2024. Les infections respiratoires continuent de progresser, avec un taux de positivité grippal atteignant 15 % et une circulation persistante du virus respiratoire syncytial.
Les difficultés d’accès à l’eau potable et à l’alimentation semblent en diminution, bien qu’elles restent préoccupantes. En revanche, les piqûres de moustiques sont en nette augmentation, notamment dans les quartiers précaires où 11 foyers sur 11 à Labattoir se déclarent fortement exposés. La surveillance sanitaire reste essentielle pour limiter les risques d’épidémies et améliorer la prise en charge des patients.
