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La France entière et donc Mayotte sont en plein confinement depuis maintenant plus de deux semaines ; le couvre-feu généralisé à tout le département a été instauré de 20 heures à 5 heures par le Préfet délégué du Gouvernement Jean-François Colombet. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle pour une situation exceptionnelle.
Or, ces mesures de “temps de guerre” ne sont pas respectées par une frange de la population qui n’a que faire des interdictions ne craignant ni l’uni-forme, ni les prunes assorties aux in-fractions.
La délinquance y trouve d’ailleurs son compte et comme l’indiquait France Mayotte dans ses colonnes hier, les cambriolages ou les braquages n’ont pas reculé sur le territoire faisant revenir sur le devant de la scène une délinquance de survie qui s’était fortement exprimée au milieu des an-nées 2000. La faim tenaillait alors les malfrats qui n’hésitaient pas à vider les frigos pendant leurs méfaits. C’est de nouveau le cas sur le département, avec les restrictions de sorties, l’économie informelle tourne au ralenti et nombreux sont celles et ceux à ne plus disposer de revenus. La solution passe malheureusement pour certains par les vols, c’est un fait. Mais il ne faut pas s’y tromper, il n’y a pas que les estomacs dans les talons qui motivent les voleurs et la cupidité demeure bel et bien l’un des 7 péchés capitaux en vigueur. La supérette Loulou Market de Tsoundzou 2 en a fait les frais dans la nuit mardi à mercredi où une bande d’individus est parvenue à s’introduire dans le petit magasin d’alimentation générale en fracturant la porte d’entrée au nez et à la barbe de tout le monde. Individus qui seraient originaires de Tsoundzou 1, mais ça c’est l’enquête qui devra le déterminer.
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