Les faits sont rapportés par les membres d’une association venant en aide aux femmes victimes de violences. Une mère de quatre enfants, dont un bébé et trois petits âgés de moins de 10 ans, était en situation très précaire, notamment en termes de papiers pour lui permettre de vivre sur le territoire.
Elle avait donc trouvé refuge dans un taudis à Mamoudzou, situé dans la cour d’une belle maison occupée par une femme ne vivant visiblement pas dans la misère.
Mais un différend a éclaté entre la propriétaire et la locataire sans papiers, probablement en raison de retard de versement de loyers.
La mère de famille a alors confié ses enfants à une voisine pour tenter de trouver du secours à l’extérieur, mais en revenant dans son misérable domicile, elle a constaté que ses enfants avaient été mis à la porte.
Expulsée, elle est allée se plaindre auprès de l’association citée plus haut et qui s’est rendue sur place pour constater l’état d’insalubrité du logement qui avait été loué mais aussi pour aider à retrouver les enfants, ce qui sera fait assez rapidement.
Mais l’association a aussi pu constater que dans la cour il n’y avait pas qu’une case de la misère, mais une dizaine elles aussi louées par cette marchande de sommeil tirant profit de la misère humaine et de son immense précarité.
L’immigration clandestine aura ainsi encore de beaux jours devant elle tant qu’il y aura des individus de ce genre prêts à tout pour s’enrichir ou mettre plus que du beurre dans les épinards.