Un véritable drame a été évité de peu à Pamandzi mercredi. Une fillette était entre les mains d’un agresseur sexuel lorsque sa mère l’en a délivrée in extremis…
Les faits sont atroces et sont relatés par les proches de la jeune victime. Il s’agit d’une petite fille âgée de seulement 5 ans.
Les faits se déroulent mercredi à Pamandzi dans la journée lorsqu’un homme plutôt jeune puisqu’il n’a que 22 ans, connu pour ses comportements provoquants à caractère exhibitionniste (il a notamment déjà été vu se baladant dans la rue en montrant au grand public ses parties intimes), a attiré la fillette sur la plage.
Il a tout d’abord ôté son pantalon à l’abri des regards, avant d’asseoir l’enfant sur ses genoux tout en ayant les mains qui se faisaient de plus en plus pressantes.
Pendant ce temps, les parents affolés de ne plus voir leur petite se sont mis à sa recherche et ce, jusqu’à ladite plage où la maman a découvert ce qui était en train de se passer. Elle a alors arraché des bras de l’individu sa fille avant de le frapper sans ménagement, ce qui peut se comprendre et semble être un moindre mal. La gendarmerie sera contactée et il lui sera remis l’agresseur qui avait été interpellé par les proches de la famille.
La procédure d’enquête est en cours, la judiciaire aussi car il y a bien eu tentative de viol sur mineure de moins de 15 ans.
Sera-t-il jugé responsable de ses actes dans la mesure où il était connu pour son exhibitionnisme et présentait des troubles du comportement.
Il appartiendra aux experts et à la justice d’y répondre, en attendant la petite malheureuse a sans doute échappé au pire et ce, grâce à ses parents qui se sont très vite inquiétés et se sont mis à sa recherche…
Ce genre de faits n’est malheureusement pas rare à Mayotte. Mais faut-il dire pour autant qu’ils sont plus nombreux qu’ailleurs ? Non, sans doute pas, mais avec le temps, la barrière du silence est tombée et lorsque certains préféraient trouver des arrangements discrets hier, aujourd’hui, la voie choisie est bien celle de la justice. Le nombre d’affaires, aussi révélées par les services sociaux très actifs, est donc plus important que dans un récent passé et c’est heureux.
Samuel Boscher
