décembre 22, 2024

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Une femme enceinte agressée par son compagnon

Les violences conjugales sont un fléau dont est régulièrement témoin le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Hier, en comparution immédiate, un homme d’une quarantaine d’année comparaissait pour avoir poussé « de toutes ses forces », au sol, face contre terre, sa compagne enceinte de six mois. En récidive légale, bracelet électronique à la cheville, l’homme au casier judiciaire bien fourni, s’explique de manière confuse à la barre de la salle d’audience. « Je ne l’ai pas poussé, mais j’accepte que je l’ai poussé. Je m’excuse, j’ai mal régit ». Pour la présidente du tribunal correctionnel, sa prise de parole est vue comme un aveu de culpabilité. Il dit vouloir accepter les faits, même s’il les nie, qui lui sont reprochés pour ne pas aller en prison. Une stratégie qui ne va pas s’avérer payante.

Cependant, pendant la procédure, sa compagne déclare ne pas vouloir qu’il aille en prison. Des explications qui seraient en partie dû au fait qu’elle ne sache pas où aller. « Je veux juste qu’il m’aide pendant ma grossesse » déclare-t-elle pendant la procédure. Son mari voulait qu’elle parte, parce que cette dernière n’acceptait qu’il veuille faire venir son autre femme qui venait d’avoir un bébé avec lui.

Après avoir délibéré, la présidente du tribunal correctionnel le déclare coupable. Il est condamné à 12 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, au regard de la gravité des faits sachant qu’il était en plus sous bracelet électronique et qu’il devait respecter les obligations. Il devra également suivre des soins.

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