11h15 : « Pour le 1 er degré, l’enveloppe passe de 10 millions d’euros à 20 millions ! Une grande nouvelle pour les élèves et les enseignants, mais… » indique en entame le syndicat SE-UNSA, il poursuit ainsi :
« La décision de doubler le budget de financement des constructions scolaires est une vraie bonne nouvelle pour Mayotte. Passer de 10 millions à 20 n’est pas par les temps qui courent un effort négligeable. Il mérite de s’en féliciter.
Mais pour le SE-UNSA Mayotte, il faudra veiller aux modalités d’utilisation de ces fonds : à la fois s’engager sur un calendrier précis avec les municipalités et les entreprises et définir les priorités. Les écoles en rotation doivent évidemment être les premières concernées afin de soulager des élèves, des parents et des enseignants victimes d’une aberration d’y avoir instauré en septembre 2014 les rythmes scolaires. Le SE-UNSA Mayotte a toujours soutenu la mise en place des rythmes scolaires mais surtout pas dans les écoles en rotation ! Profitons de cette rallonge financière pour donner la priorité à ces écoles en souffrance.
Le SE-UNSA Mayotte exigera auprès du Préfet en audience prochaine de ne pas voir un dévoiement à Mayotte de moyens déployés de Paris par l’effort national. En effet pour le SE-UNSA Mayotte, la situation qui perdure depuis plusieurs semaines dans l’indifférence générale, d’ôter 10 heures hebdomadaires de cours à des élèves dans les communes de Boueni et de M’Tsangamouji, révèle un fonctionnement inacceptable. En effet, refuser d’instaurer les rythmes dans des écoles sans rotation alors que ces mairies ont touché les fonds d’amorçage pour la mise en place des rythmes relève à minima de la manipulation politique, à maxima de la malhonnêteté. Les élèves ne doivent pas être otages d’un conflit politique ! (…) »