Les chiffres du baromètre de la délinquance ne sont pas bons en octobre. A ce titre, une dramatique affaire de viol sur mineur ressurgit et pourrait trouver un début d’épilogue…
Les faits remontent un peu puisqu’ils se sont déroulés en octobre dernier sur la plage Dinga-Dinga à Passamainty. Un lieu fréquenté non loin de la base nautique mais aussi des aires de jeu et d’exercice physique qui ont été installées à quelques encablures. C’est aussi un très haut lieu de la circulation sur le chef-lieu où des milliers de véhicules passent chaque jour à proximité de cet endroit où d’ailleurs, nombreux sont les enfants à venir se baigner…
Pourtant, une jeune fille mineure y a été violée par trois ou quatre individus qui l’auraient ensuite abandonnée sur place et ce, sans que cela n’ait éveillé l’attention de qui que ce soit. La malheureuse laissée à son triste sort avait été retrouvée et prise en charge pour soins. Des prélèvements avaient également été réalisés, notamment ADN, afin de tenter d’identifier les agresseurs. Mais ceux-ci n’avaient pas matché et encore moins permis d’identifier un suspect.
Or, dans le cadre d’une autre enquête, et là encore pour des faits présumés de viol, un individu a cette fois été interpellé et son ADN a parlé comme on dit dans le jargon. Il a donc été entendu dans le cadre de la première affaire et il a nié les faits en bloc, réfutant toute implication malgré le faisceau de preuves indiscutables l’identifiant formellement.
Pour l’heure, l’enquête se poursuit pour tenter d’identifier les autres agresseurs d’octobre, mais un homme a bien été mis en cause pour être au moins impliqué dans deux affaires de viols.
De plus en plus, ces affaires d’agressions sexuelles sont élucidées grâce aux éléments ADN recueillis. Si hier encore en droit français, les aveux constituaient la reine de preuve, les temps ont bien changé, la science ayant pris la main à travers des analyses dont les résultats ne peuvent être réfutés en permettant une parfaite identification.
Samuel Boscher