Dans les années 80, l’association SOS Racisme lançait “touche pas à mon pote”. Il était question de stopper les violences racistes qui ont débouché sur une règle simple, le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Près de 40 ans plus tard, la société a bien changé et les soldats du feu, ces secouristes dévoués à la population sont devenus les cibles des délinquants pendant leurs interventions. Il n’y a plus de limites, les hommes sont agressés, les véhicules sont caillassés et sauver des vies est devenu un métier dangereux, que ce soit en métropole, comme à Mayotte.
Le slogan “Touche pas à mon pompier” est donc apparu et il en dit long sur l’état de dégradation de la sécurité sur le département.
Les sapeurs ne sont pas détenteurs de l’autorité publique, mais s’en prendre à eux devrait sans doute devenir à chaque fois une circonstance aggravante, une atteinte à des sauveurs de vie et à l’intérêt général.