Dans un rapport diplomatique, les États-Unis expliquent que la pandémie de COVID-19 a créé un «environnement idéal» pour que le trafic d’êtres humains se développe à travers le monde, les gouvernements redirigeant leurs ressources vers la crise sanitaire tandis que les trafiquants en profitaient pour cibler les plus vulnérables.
«Il s’agit d’une crise mondiale», a souligné le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, en présentant le rapport annuel du département d’État qui porte sur 188 pays, dont les États-Unis.
Y figurent notamment : l’Afghanistan l’Algérie, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l’Érythrée, l’Iran, le Nicaragua, la Russie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Turkménistan, le Venezuela et les Comores.
Effectivement, la pression migratoire en provenance des Comores ne s’est pas estompée à Mayotte mais elle n’est pas née de la crise de la Covid.
En attendant, cette mise à l’index peut avoir des conséquences et entraîner des sanctions ou le retrait d’aides américaines.