La première session du comité franco-comorien de haut niveau s’est terminée jeudi 21 novembre à Moroni. Au cœur des discussions, l’aide au développement des Comores avec 150 millions d’euros alloués par la France sur trois ans et la sécurité pour la préservation des vies humaines.
Cette première session du comité a réuni les autorités comoriennes, françaises et des élus de Mayotte. Elle faisait suite à la signature le 22 juillet dernier d’un document-cadre par les présidents des deux pays. Dans son discours de clôture, Mohamed El-Amine Souef, ministre des Affaires étrangères a mis l’accent sur Mayotte et la gestion des expulsions : “Ces gens qui sont expulsés régulièrement à Mayotte ne peuvent pas retourner aux Comores tel qu’on le faisait avant. Il y a des mesures d’accompagnement donc dans cette enveloppe de 150 millions, il y a une partie qui concerne cette jeunesse. Une jeunesse qui n‘a pas sa place là-bas et qui ne peut pas avoir sa place ici. Il faut que cette jeunesse soit qualifiée pour pouvoir être intégrée…”
Un discours qui change et qui semble inspirer une vraie coopération… En tout cas, les expulsions ont été jugées “régulières” par le gouvernement comorien, une première.
Une convention de subvention d’un million d’euros et un accord d’établissement de l’Agence française d’expertise internationale ont été signés jeudi par les deux chefs de délégations.