novembre 22, 2024

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Un nouveau drame de la délinquance emporte un jeune homme battu à mort

L’année 2022 aura été une année noire en termes de morts directement liés à la délinquance. 2023 se présente sous le même profil malgré les efforts sécuritaires qui ont été déployés…

Un jeune homme est décédé, à proximité de chez lui quartier Vétiver en plein cœur de Mamoudzou aux alentours de midi, après s’être battu avec un groupe d’individus et après avoir reçu un coup de barre de fer au niveau du crâne. Il a ensuite vaqué à ses occupations toute la journée et c’est en début de soirée qu’il s’est senti mal et que sa famille a appelé les pompiers.

Lorsque ces derniers sont arrivés sur place, le jeune homme était encore conscient. A ce moment, tout le monde pensait que ce n’était pas très grave, il n’y avait pas d’hémorragie apparente. Il a cependant par sécurité été évacué vers le centre hospitalier où il a été très rapidement placé sous coma artificiel pour le protéger.

Malheureusement, il est mort hier matin des suites de ses blessures. La police nationale dont c’est le secteur de responsabilités s’est saisie de l’enquête ouverte pour homicide. Il s’agit désormais de tenter de comprendre qu’elles sont les circonstances et les causes de ce nouveau drame et de savoir pourquoi cette bande s’en est pris à ce jeune homme. Avaient-ils l’intention de le tuer ?

Toujours est-il que l’ultra violence vient de faire une nouvelle victime à Mayotte, une de plus. La vie d’un être humain n’a décidément plus de valeur et les différends qui se résolvaient aux poings hier encore, se règlent à la machette, au marteau, à la barre de fer, bref, avec tout ce qui peut tuer.

Fort heureusement, les armes à feu ne sont pas monnaie courante sur le territoire et il faut espérer qu’elles ne le soient jamais au risque de voir apparaître de véritables carnages.

Mais comment réhabiliter ce genre de jeune dans la société ? Il est difficile de faire des agneaux avec des loups. Pourtant, lorsqu’ils apparaissent la barre du tribunal judiciaire après avoir été arrêtés, ils bredouillent, marmonnent, ne savent plus où ils sont, ni pourquoi ils sont là… Ce sont des enfants en guenilles à qui pourtant, il n’est plus permis d’accorder le pardon.

Telle est la société mahoraise d’aujourd’hui. Il est dit que l’avenir d’un pays passe par sa jeunesse. Il est alors grand temps de la rattraper et de faire en sorte qu’elle retrouve une raison qu’elle a perdu depuis bien longtemps. Et comme dit l’adage, qui sauve une vie sauve le monde…

Samuel Boscher

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