Les faits sont anciens et il a fallu plusieurs années pour que la victime parvienne à en parler. Il n’y a pas de date parce qu’au moment de se faire agresser sexuellement par son oncle, la victime avait entre 3 et 4 ans. 10 ans plus tard, elle a réussi à s’exprimer en se confiant à l’infirmière de son établissement scolaire. « Je sais que mon oncle m’a fait des choses ». L’agression sexuelle s’est produite entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2014. Au moment de l’agression, elle demande à son oncle de l’aider à ouvrir la porte de sa maison pour qu’elle puisse rentrer chez elle, étant trop petite pour y arriver toute seule. Son oncle l’aide, mais il la suit à l’intérieur de son domicile. Il décide de frotter son sexe contre le sien, mais rien de plus selon l’enquête et le témoignage de la victime. C’est déjà d’une horreur absolue, mais des examens médicaux laissent penser que les faits seraient encore plus graves.
La jeune fille n’a pas souhaité porter plainte en expliquant que son oncle « ne sait pas ce qu’il fait ». Il est handicapé mental et une mesure de protection a été prononcée en 2017. Il n’a prononcé aucun mot durant son audience et c’est son grand frère qui l’a assisté durant tout le procès.
Le tribunal l’a déclaré coupable et il a été condamné à 3 ans de prison intégralement assortis d’un sursis simple. Il est également inscrit au Fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Il lui est aussi interdit d’exercer une activité professionnelle ou bénévole en présence de mineurs.