novembre 22, 2024

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Un groupe de 10 individus sème le chaos aux abords du lycée de Dzoumogné

La délinquance née souvent de l’errance, de l’abandon et de la rage contre la société. Mais qu’en est-il de celle qui s’exprime à travers des enfants scolarisés semant pourtant le chaos ?

Les faits sont rapportés par les représentants de l’association d’élève du lycée de Dzoumogné. Ceux-ci se plaignent d’un groupe d’une dizaine de jeunes qui s’en prennent en permanence aux lycéens pour les racketter et les agresser. Mais ils ne sont pas les seuls à se plaindre dans la mesure où des villageois ont rencontré le chef d’établissement pour également dénoncer la présence intempestive de ces 10 gosses qui commettent des exactions en permanence en cassant, volant, détruisant. Ils ont ainsi demandé à ce que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre des adolescents incriminés dont un particulièrement ciblé et identifié.

Ils ont encore demandé à ce que ces lycéens très encombrants restent confinés avec interdiction de sortie de l’enceinte du lycée pendant le temps scolaire.

Verdict, le proviseur a exclu de son établissement l’individu qui faisait l’objet de nombreuses plaintes. Mais mardi matin, les villageoises en colère voulant être certaines qu’elles seraient effectivement entendues, ont fermé pendant la nuit le portail de l’établissement en le soudant…

Bien évidemment, en constatant les entraves mercredi matin, le proviseur a alerté les gendarmes qui ont débloqué les entrées avec le personnel de l’établissement.

Mais à l’heure de l’entrée en cours, 30 ou 40 manifestants du village se sont rendus face au lycée pour demander au proviseur les suites et conséquences des doléances qui avaient été posées.

Il a donc confirmé l’exclusion de l’individu posant problèmes. Le maire pour sa part a tenu à rencontrer les mécontents pour discuter de la situation qui s’est tout naturellement débloquée.

En attendant, il est étonnant de voir à quel point une petite poignée d’individus peut pourrir la vie de centaines d’habitants et ce pendant des semaines en toute impunité.

Mayotte semble ainsi bien souvent entre les mains de jeunes délinquants qui n’ont cure de rien et se moquent de toute discipline, respect d’autrui ou de principe de vie en société.

Pourtant scolarisés, leur schéma de vie semble bien sombre et une question se pose à nouveau sur la responsabilité des parents…

Samuel Boscher

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