L’histoire qui suit est drôle, a en tout cas de quoi faire sourire, mais elle a pourtant fait deux victimes, un pharmacien et une infirmière courageuse qui travaillait un dimanche…
Dimanche dernier en fin de journée à Pamandzi dans un cabinet médical quasi attenant à une pharmacie, les portes étaient ouvertes et accueillaient des patients, assurant ainsi une permanence dominicale. C’est étonnant, mais c’est comme ça et cela rend bien service parfois…
L’infirmière qui était en train de travailler a alors vu débouler un individu avec un drap sur la tête et visiblement entré par l’arrière du centre.
Halloween est passée, mais les fantômes en goguettes sont restés visiblement.
En attendant, il aura eu le don de terroriser la témoin de la scène qui s’est enfuie de peur de se faire agresser, ce qui est monnaie courante à Mayotte…
Appelant à l’aide, des riverains se rendront sur place pour tenter de mettre la main sur Fantomas qui bien évidemment s’était évaporé dans la nature. Cependant, il sera constaté que du matériel avait bel et bien disparu du centre.
Les cagoules, les combinaisons de démoustication ou de peinture, les masques anti covid, les t-shirts enroulés sur le visage, les casques de moto, les foulards, étaient des équipements connus des forces de l’ordre pour être employés régulièrement par les délinquants désireux de ne pas être identifiés, il faudra donc désormais compter sur les draps qui visiblement font leur petit effet.
Non seulement le fantôme de la pharmacie n’a pu être identifié par la témoin de la scène mais en plus, il a disparu en pleine ville sans que cela n’attire l’attention de qui que ce soit. Il est vrai que c’était un dimanche en fin de journée à Pamandzi, il n’y a alors pas foule dans les rues, les bandes armées mises à part…
Il y a quelque chose d’étrange derrière tout ça, de paranormal ou plutôt de pas très habituel. Il serait ainsi intéressant de retrouver le voleur afin qu’il s’explique sur l’emploi du linge ou qu’il démontre qu’il n’a pas franchement toute sa tête…
Un nouveau mode opératoire serait-il né ?
Samuel Boscher
