Ce mardi 1er juin, aux alentours de 13h30, un détenu a été retrouvé pendu dans sa cellule par les gardiens. Malgré les efforts de ceux-ci, il n’a pu être sauvé.
C’est une découverte macabre qui attendait le surveillant pénitentiaire de la maison d’arrêt de Majicavo, ce mardi 1er juin. Alors que le gardien affecté au premier étage de la prison mettait en place les promenades, et s’apprêtait à laisser sortir quelques-uns des détenus, la cellule numéro 6 lui réserve une image sordide. Dans cette cellule, un homme est pendu à l’aide de morceaux de draps, attachés aux barreaux de sa fenêtre.
Bien que sous le choc, ce que l’on peut aisément imaginer, le surveillant pénitentiaire réagit immédiatement : il déverrouille la grille de la cellule, se précipite sur le détenu pour le soulever et soulager ses voies respiratoires, tout en détachant le noeud de draps à la fenêtre. Il constate que l’homme ne respire plus, et n’a plus de pouls. Il appelle alors son collègue, en commençant à lui faire une série de massages cardiaques.
Le deuxième surveillant pénitentiaire appelle l’équipe médicale de la prison de Majicavo, qui prend le relais et continue les massages cardiaques, en attendant l’arrivée du SMUR et des sapeurs-pompiers. Malheureusement, il est déjà trop tard. A l’arrivée des secours, effectivement, l’homme est déjà mort, et le médecin du SMUR déclare son décès à 14 heures 39 minutes très précisément. A la suite de ce drame, le syndicat local pénitentiaire de Force Ouvrière a immédiatement réagi en soutenant les agents de Majicavo, et en réclamant à la direction de l’établissement l’ouverture d’une cellule psychologique pour les surveillants pénitentiaires qui en manifesteraient le besoin.