Un homme accusé d’agression sexuelle avec usage d’arme, en récidive, a bénéficié, d’une relaxe lors d’un procès agité, tenu hier.
Les événements mis en cause se sont produits le 22 mai 2022, pas loin du CHM à Mamoudzou, quand une femme a été contrainte d’avoir des relations sexuelles non consenties avec plusieurs hommes très alcoolisés, dont l’accusé qu’elle aurait formellement identifié.
Celui-ci a nié les faits qui lui ont été reprochés avec véhémence, criant son innocence. Il a affirmé ne pas avoir commis de viol sur la plaignante, tout en avouant au juge qu’il souffre de « solitude » et qu’il consomme « beaucoup d’alcool » et « parfois de stupéfiants ».
Malgré les témoignages à charge de sa propre famille décrivant un homme « violent et colérique » et le rapport médical révélant une « anomalie mentale », le tribunal n’a pas suivi la plaidoirie du procureur qui avait requis 10 ans de prison. En l’absence de « preuves palpables » du fait de viol, le seul accusé qui a comparu devant la justice dans cette affaire a été finalement relaxé et libéré.