Un policier travaillant actuellement à Mayotte, mais précédemment en poste à Rouen, est soupçonné d’avoir informé des dealers sur des opérations policières les concernant. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits et a été remis en liberté sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’exercer toute fonction de police. Le policier sera jugé le 21 mars prochain, accusé de violation du secret professionnel, détournement de données personnelles, usage et acquisition de produits stupéfiants, et travail dissimulé par dissimulation d’activité. Cette affaire survient après des insultes racistes dont il avait été victime en 2020, impliquant cinq de ses collègues révoqués et condamnés à des amendes. Un précédent qui accentue la gravité de ces nouvelles accusations et risque d’entraîner des sanctions administratives pouvant aller jusqu’à la révocation.
