
Le camp de migrants africains situé à Tsoundzou continue de croître. Les arrivées sont constantes. Ils seraient entre 170 et 200 personnes. Ce matin, la Croix Rouge était présente sur place pour apporter des soins.
Face à ce manque d’hygiène et pour éviter une crise sanitaire, des kits ont été distribués : brosse à dents, savon, serviette, lessive…, de quoi tenir un mois. Avec un premier cas de chikungunya confirmé à Mayotte au début du mois de mars, l’inquiétude est de mise. Sur place, le manque d’hygiène et la promiscuité est un terrain idéal pour la propagation de la maladie par les moustiques.
Dans le camp, des tensions commencent à apparaître entre les communautés. Hier, une bagarre a éclaté entre les Congolais et les Somaliens. Le conflit serait en lien avec l’eau et la nourriture. Certains gardent l’espoir de s’en sortir. Ils sont plusieurs à avoir commencé les démarches afin de régulariser leur situation administrative.
Ils sont parvenus à se rassembler sur un terrain de l’EPFAM qui leur a été proposé, mais pour les semaines et mois à venir, les interrogations demeurent quant à leur avenir. Combien de temps vont-ils pouvoir tenir, rester vivre dans des conditions extrêmement précaires alors que des tensions apparaissent entre les différentes communautés du camp de migrants ?






