La situation à Anjouan prend une tournure alarmante suite à la découverte de bulletins pré-cochés destinés à fausser le premier tour des élections présidentielles. Sont-ils vrais ou faux, nul ne le sait sauf que cette révélation a déclenché des tensions explosives, entraînant la fermeture de plusieurs bureaux de vote par les gendarmes. Les urnes, objets de suspicion, ont été emportées sous haute surveillance.
Les troubles ont atteint un niveau critique, avec des rapports faisant état du placement en garde à vue du militant John Balloz du parti Juwa. Les autorités, confrontées à la colère croissante de la population, sont contraintes de prendre des mesures drastiques pour maintenir l’ordre. Des débordements sont signalés à Mutsamoudou et ailleurs, illustrant la détermination des Anjouanais à protéger l’intégrité de leur vote.
Les angoisses exprimées par la population avant le scrutin se concrétisent, soulignant le rejet catégorique de toute tentative de tricherie. La présence des gendarmes et les fermetures de bureaux de vote visent à apaiser la situation, mais le risque de manifestations plus vastes persiste. La fureur grandissante à Anjouan souligne l’importance de garantir un processus électoral transparent et intègre pour prévenir des crises potentielles dans cette période cruciale pour la stabilité politique de la région.