Nombreux sont les observateurs à penser que le dossier du Conseil départemental était mal ficelé…
Face à la situation qui ne risque que de s’aggraver s’agissant des migrants installés aux abords du stade de Cavani et face au premier revers subi par le Conseil départemental au tribunal administratif s’agissant d’expulser le camp, peut-être que ce dernier devrait revoir sa défense et choisir un avocat qui saura, cette fois, mettre en avant l’urgence que représente la situation vécue par les riverains du camp, les sportifs et Mayotte au sens large. Lorsque que la préfecture a changé sa stratégie de défense face à l’inflation des référés, elle a choisi un avocat qui lui a fait gagner tous les référés notamment ceux relatifs à Talus 2. Le Conseil départemental de Mayotte devrait-il faire de même ?
Quoi qu’il en soit, ce camp en plein cœur de Mamoudzou n’est pas acceptable, tenant compte des conditions sanitaires et des nuisances que cela provoque. Les 3000 autorisations supplémentaires de domiciliation de migrants doivent conduire les élus à s’organiser pour le développement du territoire.