13h17
Le respect des mesures de confinement et les restrictions à la circulation des personnes, indispensables pour empêcher la diffusion du virus, compliquent l’accès aux moyens de subsistance des populations les plus fragilisées.
Or, les personnes les plus fragiles doivent faire l’objet d’un intérêt particulier afin de garantir leurs besoins les plus fondamentaux.
En conséquence, le préfet de Mayotte, délégué du Gouvernement :
• demande d’accentuer l’aide de droit commun, en lien avec les CCAS et la DJSCS et autorise, sauf désordre flagrant, toutes les associations, même si elles ne sont pas habilitées au titre de l’aide alimentaire, à mettre en oeuvre des actions de soutien alimentaire, en liaison avec la DJSCS,
• encourage les grandes surfaces et distributeurs, comme les particuliers, à donner les invendus alimentaires encore consommables, comme le prévoit la loi, ainsi que les produits d’hygiène élémentaire,
• réoriente, en lien avec le Recteur, les moyens jusqu’alors affectés à la politique nutritionnelle au sein du système scolaire, vers des distributions alimentaires, effectuées à compter du vendredi 3 avril, par les forces armées et des citoyens volontaires et encadrés, dans les six poches de pauvreté les plus précaires identifiées par l’INSEE.
Les services de l’État se rapprocheront à cet effet des collectivités locales qui exprimeront le besoin d’une aide alimentaire et travaillent avec le conseil départemental mobilisé dans la distribution des denrées, au profit des Mahorais les plus fragiles.