Top pub
Top pub
Top pub
Top pub
Top pub

Santé Publique France publie son bulletin de surveillance épidémiologique suite au cyclone Chido

Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024, a causé des dégâts humains et matériels sans précédent, perturbant gravement les infrastructures essentielles, y compris le système de santé. Santé publique France a dû mettre en place une surveillance épidémiologique adaptée aux conditions post-cycloniques, marquées par des moyens fragiles : destructions d’infrastructures, réseaux de communication perturbés et collecte des données parfois effectuée sur papier.

Entre le 14 décembre et le 12 janvier, les urgences du Centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont enregistré plus de 5 000 passages. La majorité des cas concernait des plaies, des traumatismes et des troubles digestifs. En renfort, l’hôpital de campagne ESCRIM, déployé après le cyclone, a rapporté 3 216 consultations, dont 30 % liées à des traumatismes. A noter que 69% des consultations à l’ESCRIM n’étaient pas en lien avec le cyclone Chido.

Les inondations et la destruction des réseaux d’eau potable augmentent les risques de maladies hydriques comme la typhoïde, le choléra ou la leptospirose. En parallèle, la grippe, désormais en phase pré-épidémique, et l’épidémie de bronchiolite continuent de se propager. Malgré les contraintes, les efforts de surveillance se poursuivent et évolueront pour répondre aux besoins des populations touchées, dans un contexte de reconstruction long et complexe.

Articles associés