Aujourd’hui, le vice-président Salime Mdere comparaissait au tribunal à La Réunion pour « incitation à la haine » et « provocation à la commission d’atteinte à la vie ». Ces accusations font suite à des déclarations faites à la télévision en avril dernier par l’élu exaspéré de l’insécurité et des violences commises par des voyous à Tsoundzou.
A l’issu l’audience, le procureur a requis trois mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité, et une amende de 5000 €. La décision du tribunal sera rendue le 7 mars. Ces charges sont lourdes de conséquences pour l’élu, qui attend désormais la décision finale du juge.