Le 1er vice-président du conseil départemental Salime Mdéré a rencontré rue Oudinot Jean-Francois Carenco, le ministre des Outre-Mer, pour un tour d’horizon des dossiers, préalable à un déplacement du président Ben Issa Ousseni (avec qui le ministre est en lien) et à la venue annoncée du ministre à Mayotte cet été.
Ont ainsi été abordés plusieurs sujets dont la construction d’un 3ème quai au Port de Longoni auquel le ministre s’est dit favorable ou encore l’immigration clandestine. A défaut de positionner un navire de la marine nationale pour surveiller les départs des kwassas, la nécessité de déployer des drônes performants pour surveiller les côtes anjouanaises a été évoquée.
S’agissant de la piste longue, le ministre est à l’écoute des revendications des mahorais quant à l’intérêt de cette piste qui mettrait Paris à 9h de Mayotte pour les gros porteurs.
Mais encore, le ministre est également favorable à la construction d’une 2e usine de dessalement et s’est engagé à s’entretenir avec Vinci pour comprendre les défaillances de gestion ayant freiné la réhabilitation de l’actuelle usine de Pamandzi. Des sujets fondamentaux qui semblent pourtant ne pas avancer plus vite que la musique et font l’objet de redites…
Le plan pluriannuel de l’énergie (PPE) que le ministre souhaite voir aboutir rapidement, la pêche sur laquelle il entend que l’Europe reprenne l’accompagnement nécessaire et vital pour l’acquisition des bateaux de pêche (à travers le FEAMP, en plus des aides accordées sur la construction des points de débarquement), ou les compensations financières ASE/PMI ont aussi été évoquées.
Le renforcement des structures comme COALLIA, en complément de MLÉZI déjà sur place pour s’occuper des mineurs isolés, est avancé par le ministre délégué. En termes de transports, les navettes maritimes sont prises en considération comme une réponse possible à l’engorgement du territoire et aux bouchons.
Enfin. à propos des Jeux des îles 2027 que Mayotte souhaite accueilir, le premier vice-président Salime Mdéré s’est fait le porteur d’une demande d’ accompagnement significatif de l’Etat à hauteur de 260 millions d’euros permettant au Département de tenir ses engagements. La nécessaire convergence des droits et la « loi Mayotte » dont les discussions doivent reprendre ont été longuement discutées lors de ce premier rendez-vous constructif et très complet.
Bref, les grands sujets ont bien été discutés, mais sans avancée particulière…