18h30:
Ramlati Ali qui occupait jusqu’alors le siège de députée de la première circonscription de Mayotte, a souhaité réagir suite à la décision du conseil constitutionnel. Voici le contenu du communiqué qu’elle a fait parvenir à toutes les rédactions du département:
« Après un recomptage des voix par le conseil constitutionnel qui indique clairement que j’ai 27 voix d’avance sur mon adversaire, le Conseil constitutionnel a décidé d’annuler cette élection en se basant sur le faible écart de voix d’une part et de l’autre sur des circonstances qui me sont toutes extérieures (écart entre le nombre de bulletins et le nombre d’émargements, publications sur Facebook contre mon gré et mes consignes, et éventuellement des faits imputés à un gendarme sans rapport avec une quelconque manœuvre), sur lesquelles je n’avais aucune prise mais dont le juge constitutionnel a malheureusement considéré qu’elles avaient pu être de nature à altérer la sincérité du scrutin.
J’ai pris acte de la décision du Conseil constitutionnel. Les mahorais seront appelés aux urnes d’ici les 3 prochains mois ce qui leur donnera la possibilité d’exprimer clairement leur choix. J’ai tenu mes engagements de campagne et notamment concernant cette volonté de travailler avec tous les élus mahorais. C’est ensemble que nous avons fait barrage à le feuille de route du HCP. C’est ensemble que nous nous battons pour obtenir la piste longue ou l’amélioration des conditions de travail et d’accueil au CHM.
Au travers de nos amendements et de nos questions, nous avons permis aux communes mahoraises de retrouver un ballon d’oxygène financier, faciliter l’accès aux classes préparatoires de 1ère année de médecine (PACES), sécuriser le fonctionnement de notre aéroport avec la mise en place des lits d’arrêt d’urgence et ouvert le débat sur la nécessité d’une piste longue pour Mayotte…
Je tiens à saluer l’équipe qui m’a assistée jusque là dans mes fonctions de Députée. En moins de 7 mois, nous avons fait avancer la cause de Mayotte sur de nombreux dossiers et lancer de nouvelles pistes en travaillant avec le gouvernement d’Edouard PHILIPPE sous la haute autorité d’Emmanuel MACRON. »