La Gendarmerie vient de récompenser près de 16.000 gendarmes, d’active et de réserve, pour leur engagement durant la crise sanitaire.
C’est le président de la République, Emmanuel Macron, qui avait annoncé la création de cette prime destinée aux fonctionnaires. Soit un gage de reconnaissance pour les personnels mobilisés durant la pandémie.
Pour les gendarmes, le chèque de bonus s’élève à 660 euros dans la plupart des cas. L’attribution de cette prime a cependant viré au casse-tête pour la direction générale. L’exécutif a en effet fixé le nombre global de bénéficiaires à 15% de l’effectif total – le même ratio s’applique également pour les policiers, alors que l’Arme compte environ 100.000 gendarmes, assistés de près de 30.000 réservistes. En clair, il y a donc eu peu d’élus.
Dans le détail, ce sont d’abord des sous-officiers (9.022) et des gendarmes adjoint volontaires (4.957) qui ont été les bénéficiaires de la prime. Le commandement a attribué le bonus à 746 gendarmes du corps de soutien. De même, 625 personnels civils, 575 lieutenants et capitaines, et donc 49 réservistes ont été récompensés. Aucun officier supérieur n’a touché la prime, ils ont en effet été exclus du dispositif.
Si elle a fait 16.000 heureux, la prime a donc aussi fait des déçus. Et dans des brigades, des gendarmes ont pu s’étonner de ne compter aucun bénéficiaire.
Des unités ont ainsi pu compter moins de 15% de bénéficiaires, un ratio uniquement valable à l’échelle nationale. “Certains départements métropolitains et territoires ultramarins ayant été plus sévèrement impactés par la crise, ce seuil a été augmenté pour les groupements et Comgend, précise la Gendarmerie dans son message interne. Ainsi, “tous les gendarmes ayant servi à Mayotte ont été récompensés.”