
Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte en décembre 2024, a laissé derrière lui une grande dévastation. Si la reconstruction des infrastructures humaines reste une priorité, la préservation des écosystèmes naturels de l’île est essentielle pour garantir sa viabilité à long terme. Quinze organisations environnementales rappellent l’urgence d’intégrer la sauvegarde de l’environnement dans les projets de reconstruction.
Les forêts de Mayotte, déjà fragilisées, ont subi des destructions massives, emportant avec elles une grande partie de la biodiversité. Des cultures illégales, des habitats précaires et des incendies ont envahi ces espaces, perturbant les équilibres écologiques. Les zones littorales et marines, réputées pour leur richesse, ont également été affectées, menaçant la faune et la flore locales. En outre, les déchets laissés par le cyclone risquent d’être emportés par les pluies dans le lagon, mettant en péril l’un des plus beaux écosystèmes marins du monde.
Face à cette situation, les associations demandent des mesures urgentes : évaluer les dégâts écologiques, dépolluer les zones affectées et protéger les habitats naturels. Des actions ciblées pour restaurer les forêts et les zones humides, en utilisant des végétaux indigènes, sont nécessaires. Il est également essentiel de créer une instance de coordination pour garantir une réponse concertée et éviter les erreurs de gestion.
Enfin, la population doit être sensibilisée et impliquée dans ces efforts de réhabilitation. Protéger la biodiversité de Mayotte est un défi collectif pour assurer un avenir durable.
