
L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte a confirmé deux nouveaux cas de chikungunya, dont un autochtone. Ce premier cas local signifie que le virus commence à circuler sur l’île, déclenchant ainsi le niveau 2A du plan ORSEC. Cette situation impose une surveillance renforcée et des mesures urgentes pour éviter une flambée épidémique similaire à celle de La Réunion, où plus de 13 500 cas ont été recensés, 82 hospitalisations et 2 décès ont été enregistrés.
La vigilance est donc de mise et il est impératif d’adopter les bons gestes pour lutter contre la propagation de la maladie. L’Agence Régionale de Santé rappelle donc à tous les voyageurs à destination et en provenance de La Réunion qu’il est
nécessaire de :
- Se protéger contre les piqûres de moustiques dans les jours suivant l’arrivée pour ne pas transmettre la maladie dans le cas où vous l’auriez contractée. Pour rappel, un moustique tigre sain peut, au contact d’un individu porteur du chikungunya, transmettre à son tour la maladie à votre entourage.
- En cas d’apparition de symptômes :
o Consultez rapidement votre médecin en lui faisant part de votre séjour à La Réunion ;
o Continuez impérativement de vous protéger des piqûres de moustiques pendant au moins une semaine pour éviter de contaminer votre entourage
« Le chikungunya est une maladie qui se transmet à l’homme par des piqûres du moustique tigre provoquant ainsi une fièvre élevée d’apparition brutale souvent accompagnée de douleurs articulaires, particulièrement au niveau des poignets, chevilles et phalanges. Pour lutter efficacement contre les risques d’introduction de nouveaux cas et limiter la propagation de la maladie sur l’île, les autorités sanitaires appellent la population à une vigilance rigoureuse lors de leur déplacement à la Réunion et à leur retour à Mayotte », explique l’ARS.
En cas de symptômes, il faut consulter un médecin, même sans avoir voyager avant.