Saïd Andhanouni, l’ancien maire du Chirongui a été placé une nouvelle fois en garde à vue le week-end dernier pour une affaire d’aide au séjour irrégulier.
Ce sont les gendarmes qui se sont présentés au domicile de Saïd Andhanouni pour l’emmener en garde à vue, selon plusieurs témoins l’arrestation a été « musclée ». La garde à vue ce serait très mal déroulée selon son avocat maître Askani Moussa « les méthodes ne sont pas bonnes du tout, la justice ce n’est pas faire usage de la force et impressionner les gens pour qu’ils disent oui coûte que coûte ».
L’avocat poursuit « je veux bien qu’on le poursuive s’il a commis une fraude sur les marchés publics, il a été jugé ; je veux bien qu’on le mette en cause sur un délit sur les listes électorales, l’affaire est en appel ; mais honnêtement qu’on vienne lui reprocher une aide au séjour irrégulier, je suis stupéfait »
En effet, il semblerait que Saïd Andhanouni ait loué un appartement via un contrat de bail à une ressortissante malgache qui disposait au moment de la signature d’une autorisation de séjour sur le département. L’avocat explique « le bail est tout ce qu’il y a de plus classique, il est en règle, la locataire avait des papiers ce qu’elle a fait après, ce n’est pas de la responsabilité de mon client » sous-entendu la locataire aurait pu héberger dans le logement qu’elle louait des personnes qui n’avaient pas de papier, sa propre autorisation de séjour aurait également pu être périmée et non renouvelée.
L’avocat explique « je ne vois pas où on peut trouver une quelconque qualification visant une aide au séjour irrégulier dans cette affaire. »
L’enquête poursuit son cours, des proches de l’ancien maire de Chirongui parle d’un acharnement judiciaire pour régler les comptes politiques…
L’ambiance ne s’est toujours pas apaisée dans la bourgade du Sud