Hier, une intersyndicale a initié un mouvement de grève au Conseil départemental. De nombreux services étaient concernés. Une réunion a pu avoir lieu avec des élus. Si aucun accord n’a été acté, le dialogue semble renoué. Pour le moment. La direction de la cohésion sociale et de la jeunesse et des sports, les services sociaux et médico-sociaux, les PMI, les contrôleurs et médiateurs, l’office culturel, les personnels d’entretien de surface, le service des transports maritimes…
Autant de services en grève ce jeudi. Dès le matin, les agents en colère se sont mobilisés dans la cour de l’hôtel du Département. À grand renfort de pancartes et de mégaphone, les grévistes se sont fait entendre. Ils réclament de meilleures conditions de travail et de sécurité et dénoncent la désintégration des relations entres les agents et leur hiérarchie, entrainant ainsi un « mal être » au travail.
A cela s’ajoute « la désorganisation des services, le non-respect des règles au sein des instances consultatives » et la volonté d’établir un régime indemnitaire plus adapté. En tout début d’après midi, une réunion a pu se tenir entre des représentants de l’institution et des représentants syndicaux. C’est Ali Omar, le 3e vice-président du Conseil départemental en charge de l’administration générale, du transport et de la transition écologique qui a mené les échanges au nom du président Ousseni Ben Issa.
Des préavis de grève maintenus
Après 3 heures de discussions, les deux parties sont ressorties apaisées. Selon Askandari Allaoui, représentant de l’intersyndicale « on n’a traité aucun sujet. Il n’y a aucune avancée puisqu’on n’est pas allé au fond des choses. C’était juste un moment de reprise du dialogue social et de définition d’une méthodologie commune de travail. » Du côté du Conseil départemental, le discours est beaucoup plus positif.
Ali Omar considère qu’un accord a été trouvé sur l’essentiel : le dialogue. Du côté des syndicats, si l’on veut croire aux bonnes volontés de la nouvelle majorité, on reste prudent quant à la suite du mouvement.
« Si la méthodologie de travail qu’on a mis en place arrive à produire des résultats, on aura des motivations qui pourront nous retenir de descendre dans la rue. S’il s’avère que ce sont des paroles en l’air, à la fin du ramadan on renouvellera le mouvement de grève. », conclut Askandari Allaoui.
Les préavis sont donc maintenus pour les 10, 11 et 12 mai prochains. A suivre.