Après la signature de la convention avec les Maires de Dzaoudzi-Labattoir, de Dembeni et de Chirongui, l’État se félicite de ces nouvelles collaborations avec les communes pour venir en aide aux populations de Mayotte les plus démunies.
Alors que la crise épidémique bouscule le quotidien des Mahorais, elle pèse tout particulièrement sur les personnes les plus précaires. En raison du confinement rendu nécessaire par la circulation du virus Covid 19, l’État mobilise des moyens supplémentaires à l’aide alimentaire de droit commun, qui se poursuit par ailleurs dans les conditions habituelles, pour qu’à la crise sanitaire ne s’ajoutent pas des drames sociaux.
En effet, certains ménages font face à des dépenses plus importantes du fait du confinement ou à des difficultés à subvenir à leurs besoins les plus essentiels. L’absence de cantine quasi-gratuite fait, par exemple, supporter à de nombreuses familles une charge financière supplémentaire pour faire déjeuner leurs enfants. Enfin, ces ménages ont pu voir leurs revenus diminuer du fait de la situation épidémique.
Ainsi, en complément de la mission première et de droit commun des CCAS et du Conseil départemental, par ailleurs respectivement chefs de file de l’urgence sociale et des politiques sociales, l’État apporte cette aide exceptionnelle, complémentaire et inconditionnelle grâce au financement de ces bons. Par ailleurs, la convention signée avec les mairies rehausse à 500euros le plafond de ressources permettant aux plus démunis de bénéficier de cette aide exclusivement durant la période du confinement.
Contrairement à une rumeur largement relayée par les réseaux sociaux et certains médias, cette aide est bien destinée aux Mahorais et habitants de Mayotte les plus démunis.