13h00 – “Considérant le rapport d’enquête présenté par l’officier de police judiciaire adjoint de la commune de OUANGANI, en date du 22 septembre 2020, relatif aux désordres constatés et aux risques sanitaires associés en ce qui concerne les locaux visés à l’article I du présent arrêté, et annexé ;
Considérant le rapport du Commandant de la gendarmerie de Mayotte reçu en date du 25 septembre 2020, relatif aux conditions d’intervention des forces de l’ordre ; Considérant le rapport du Service départemental d’incendie et secours de Mayotte en date du I er octobre 2020, relatif aux conditions d’accès, à l’évaluation des risques d’incendie, et d’accessibilité des services de secours, sur la zone d’intervention visée à l’article I du présent arrêté, et annexé ; Considérant l’attestation de propositions d’hébergements établie par l’ACFAV, pour le compte de la Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, en date du 6 octobre 2020, après enquêtes sociales, et présentées aux occupants visés à l’article I du présent arrêté, et annexée ; Considérant que l’ensemble des constructions concernées par les rapports susvisés ont été édifiées sans droit ni titre, sur la zone visée aux annexes 2 du présent arrêté, et qu’elles constituent un ensemble homogène d’un habitat informel et illégal…” indique un nouvel arrêté préfectoral qui multiplie encore les “considérants » (insalubrité, pas de collecte des déchets, puits non aménagés ni sécurisés, etc) il est ordonné ce qui suit : “Il est ordonné aux personnes occupant les locaux sis à OUANGANI (KAHANI), tels que listés à l’annexe l, et tels que figurant sur les cartes jointes en annexe 2, édifiés sans droit ni titre, sur la parcelle référencée au cadastre n0259 AS de la commune de OUANGANI, et présentant des risques graves pour la salubrité, la sécurité, la tranquillité publique, en l’absence notamment de réseaux d’alimentation en eau potable, de collecte des eaux usées, et d’eaux pluviales, de voiries, et d’équipements collectifs, d’évacuer les lieux, dans un délai maximum d’un mois et huit jours, à compter de la notification du présent arrêté.
En cas de non-exécution du présent arrêté dans le délai imparti, il sera procédé à son exécution d’office, le cas échéant avec le concours de la force publique.
L’habitat est certes insalubre à Kahani, mais il s’agit aussi d’une réponse sécuritaire qui est livrée par la préfecture aux heurts violents qui avaient émaillé l’actualité… A bon entendeur, le ton change…