novembre 22, 2024

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Nouvelle saisie marquante de drogue par les douaniers de l’aéroport Marcel HENRY

Le mardi 7 novembre à 17h30, les douaniers de l’aéroport effectuent des contrôles à l’arrivée du vol en provenance de La Réunion. Parmi les voyageurs, un jeune homme porteur de deux valises est sélectionné pour une vérification. Il déclare aux agents qu’il réside à Orléans et qu’il se rend chez sa compagne, domiciliée à Koungou.

Les douaniers lui demandent de présenter ses bagages dans l’appareil à rayons X.
L’individu obtempère puis, se hâte de récupérer ses valises alors que d’autres personnes passées avant lui, reprennent également leurs bagages. Alors qu’il se prépare à quitter les lieux, un agent des douanes l’interpelle et le somme de rester présent, la vérification n’étant pas achevée.

En effet, l’appareil RX a restitué des images singulières, qui exigent des investigations complémentaires. L’ouverture des bagages et leur fouille sont entreprises, confortant les suspicions.

Dans les bagages, les douaniers découvrent pas moins de 373 paquets de résine de cannabis. Ces paquets, du format d’une savonnette, sont emballés dans plusieurs couches de papier transparent et insérés dans des pochettes thermosoudées. Le soin apporté dans l’emballage vise manifestement à cacher l’odeur. Chaque paquet porte une inscription qui varie, telle une marque de fabrique : 
« 200€ », « M », « TOP » et « Weed & Whiskey ».

Interrogé sur la nature de ces produits, le passager indique qu’il s’agit de manioc. Les tests effectués sur les produits révèlent rapidement qu’il s’agit de drogue, en l’espèce, de résine de cannabis : 
36 546 g au total, ce qui en fait la plus grosse saisie de cette drogue des dernières années par les douaniers de Mayotte.

Le 30 juin, c’était déjà une saisie record de plus de 30kg de résine de cannabis qui avait été effectuée par les douaniers dans deux valises en provenance de Paris.

A la revente, cette saisie est estimée à plus de 360 000 € sur le marché illicite intérieur.

Sur instruction du Parquet, le dossier a été transféré aux services de police judiciaire de la gendarmerie de Mamoudzou,

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