Nizary Ali, président de l’UDAF de Mayotte, réclame plus de sécurité sur l’île dans un communiqué de presse faisant suite au décès de Raoul en décembre.
Dans le communiqué de l’UDAF de Mayotte datant du 12 janvier, la tension est palpable. Son président, Nizary Ali, « condamne avec la plus grande fermeté l’acte ignoble et barbare qui a conduit à la mort à Trevani, d’un père de famille de Koungou ». Il fait ici référence au décès de Raoul qui avait mis l’île en émoi. Et voudrait voir les auteurs de cette barbarie sévèrement punis.
De ce drame, survenu il y a un mois, Nizary Ali embraye sur la question de l’insécurité dans le département. C’est pourquoi l’UDAF propose que Mayotte soit tout d’abord déclaré « urgence (ou catastrophe) sécuritaire ». On apprend ainsi que M. Ali a saisi officiellement les quatre parlementaires de Mayotte. Ce « pour proposer d’une part, que ce sujet fasse l’objet d’une réunion interministérielle (MOM, justice, intérieur, etc). Et d’autre part qu’il soit véritablement inscrit à l’ordre du jour au cours d’un conseil des ministres ».
De plus, l’UDAF sollicite l’UNAF « pour que le sujet de l’insécurité à Mayotte soit inscrit à l’ordre du jour de son prochain conseil d’administration ».
