Lundi 24 juin, environ soixante agents de l’hôpital de Kahani ont exercé leur droit de retrait immédiat après une agression à l’entrée de l’établissement. En réponse, la direction a proposé d’embaucher un second maître-chien pour sécuriser les équipes de nuit. Cependant, d’autres incidents ont eu lieu les jours suivants, aggravant la situation. Jeudi matin, les syndicats ont décidé un droit de retrait illimité, exigeant la présence de gendarmes mobiles devant l’hôpital.
Un représentant du personnel a exprimé son inquiétude, ayant déjà alerté le Préfet sur l’insécurité persistante autour du Centre Médico-Rural (CMR) de Kahani, sans réponse concrète des autorités. La direction de l’hôpital comprend le mécontentement mais déplore la paralysie des services, affectant les patients souffrant de maladies chroniques qui nécessitent des soins quotidiens. Les consultations aiguës, chroniques et les soins programmés sont interrompus, seuls les services d’urgence, de maternité, la pharmacie et les bureaux des entrées restent opérationnels pour les cas urgents.