Après la condamnation d’un éducateur qui avait recours à de la prostitution de mineures dans le cadre privé, l’association Mlezi Maore sévit sur le plan professionnel.
Pour rappel, l’homme hébergeait chez lui des jeunes filles en errance, et couchait avec elles contre un toit et des sommes d’argent. Retrouvez ici le détail de son audience au Tribunal judiciaire de Kawéni.
Mlezi Maore a été informée hier de la condamnation d’un salarié pour des faits de recours à la prostitution de mineurs. Bien que ces faits n’aient pas été réalisés dans le cadre de son activité professionnelle, nous souhaitons manifester immédiatement notre indignation face à de tels actes inacceptables, condamnables et immoraux.
Dès hier, le 1er avril 2021, le salarié concerné a fait l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire avec effet immédiat et d’une convocation à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. Ces mesures, à effet immédiat, permettent d’éloigner le salarié de toutes activités au sein de Mlezi Maore et de suspendre son contrat de travail.
Mlezi Maore est une association qui œuvre dans l’intérêt des mahorais, en particulier ceux en situation de vulnérabilité. Nous ne pouvons permettre de compter parmi nos salariés des individus qui portent des actes, y compris dans leur sphère privée, contraires à nos valeurs et incompatibles avec les missions de solidarités menées chaque jour par les centaines de salariés que compte notre association.
Dahalani M’houmadi, directeur général de Mlezi Maore.