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Selon un communiqué émanant de la préfecture, des prélèvements ont été réalisés par les services de l’État (service CCRF de la DIECCTE et le service alimentation de la DAAF) sur des tomates vendues en bord de route. Un nombre significatif de ces résultats d’analyses démontre que certains producteurs à Mayotte ont recours à un insecticide, le diméthoate, dont l’utilisation est prohibée en France pour le traitement des tomates.
De plus, sa mise en œuvre mal maîtrisée conduit à observer des taux de contamination très importants. Les services de l’État souligne que l’utilisation de ce pesticide interdit comporte des risques sanitaires importants pour la santé des consommateurs mais aussi pour celle des producteurs qui les utilisent, tout en favorisant les réseaux d’approvisionnement illégaux.
Par arrêté, le préfet de Mayotte vient de prendre une mesure administrative de mise sous surveillance de la commercialisation des tomates produites à Mayotte sur la base du code de la consommation. Cette mesure entre en application à compter de ce jour, pour une durée de 150 jours, soit jusqu’au 13 avril 2018.
Quiconque propose des tomates à la vente, doit pouvoir justifier de l’origine et de la provenance du lot par une facture d’achat, un bon de livraison ou tout document permettant d’identifier la provenance du lot et l’établissement de production. En l’absence de présentation immédiate d’un document, une mesure administrative de retrait du marché et de destruction, pourra être mise en œuvre.