06h27 : Un terrain agricole à Miréréni a été vandalisé, pillé, saccagé.
Le propriétaire désespéré et exténué indique “nous sommes la famille mahoraise originaire de Sada, notre affaire a déjà fait la UNE l’an dernier. Plus mahorais que nous, on en trouve pas. Après avoir eu notre titre de propriété depuis quelques années nous essayons tant bien que mal d’exercer notre droit de jouissance à commencer par clôturer notre bien à l’aide d’un grillage doublé de 4 fils de barbelés soutenus par des tubes et cornières distancés de 2 mètres l’un de l’autre, le tout étendu sur plus de 2 hectares. A notre grand dam, tout n’a été pas seulement vandalisé mais «emporté» comme pour une réutilisation. Les cultures saccagées, des hangars incendiés. Ce matin encore, stupeur, les 1200 pieds d’ananas ont gratuitement subi ce coup fatal, mais aussi les citronniers, tout y est passé. Que dire de ce sentiment d’impunité qui encourage d’année en année ces délinquants ? A quand le droit de jouissance protégé par notre juridiction «française»? Tout était destiné à la restauration collective. Une société en particulier n’attend que la récolte pour servir nos marmailles. A se demander si justement ce but précis n’encouragerait pas certains au boycotte. J’en ai assez ! Je ne sais pas pourquoi ils s’en prennent à moi comme ça …”
