Dans un rapport, la Cour des Comptes dresse un constat sans appel sur l’organisation de l’offre de soins de maternité tout en demandant au gouvernement de fermer les petites structures mais également les structures qui ne sont pas aux normes. Si les maternités mahoraises sont bien au delà du seuil de 300 naissances par an, la question de la conformité est un réel problème. La cour des comptes évoque « l’inachèvement de la mise en conformité des locaux » et « l’insuffisante vigilance apportée aux conditions de fonctionnement des très petites maternités », rappelant que ces dernières ont obtenu par dérogation le droit de poursuivre leur activité, « alors qu’elles auraient dû réglementairement fermer ». Elle préconise ainsi de fermer les maternités qui n’entreprennent pas de mise en conformité immédiate, au nom de la sécurité des femmes enceintes et des enfants à naître.