Après le passage dévastateur du cyclone Chido et de la tempête tropicale Dikeledi, Mayotte fait face à une saison des pluies redoutée. Chido a provoqué 176 mm de pluie à Vahibé, tandis que Dikeledi a déversé 350 mm en trois heures à Bandrélé. Ces précipitations record ont causé des inondations, des glissements de terrain et des dégâts importants sur les infrastructures déjà fragiles. Les Mahorais, résilients face aux caprices climatiques, s’inquiètent de l’état des routes et des bâtiments. Le flux de Kashkasi, survenu après Dikeledi, renforce cette tension.
Mayotte se retrouve à un tournant. La nécessité d’une stratégie d’adaptation au changement climatique se fait pressante. Investir dans des infrastructures solides et des solutions durables est devenu impératif. Sur cette île où chaque goutte d’eau est précieuse, la pluie, source de vie, est aussi devenue synonyme d’épreuve. Combien de temps encore Mayotte pourra-t-elle tenir face à ces défis ?
