La lutte contre l’immigration entre les îles des Comores et Mayotte est encore au coeur des débats cette année. Plus de 12 000 éloignements ont été effectués.
Souvent, les plus désabusés se demandent comment la 5ème puissance mondiale ne parvient pas à mettre sous contrôle le bras de 70km de mer qui sépare nos côtes de celles de l’union des Comores. Le 176ème pays dans le classement mondial selon les richesses. Si les choses se révélaient jusque là difficilement compréhensibles, il est possible que la donne soit en train de changer.
La lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte relève de plusieurs paramètres. Le plus emblématique est celui de la lutte contre l’arrivée de kwassas et de la reconduite vers Anjouan des ressortissants comoriens arrivés illégalement à Mayotte. L’année 2019 avait permis de raccompagner près de 27 000 comoriens dans leur pays.
L’année 2020 affiche un résultat bien moins enthousiasmant en termes de chiffres puisque le compteur des reconduites s’arrêtera le 31 décembre autour de 12 000 éloignements dont 6 500 réalisés entre le 1er janvier et le 15 mars, avant la crise sanitaire. Cependant derrière ce chiffre se cache un travail intense des équipes pour réorganiser les moyens de la lutte.
On se souvient de l’annonce d’Emmanuel Macron, en octobre 2019, place de la République. Il avait déclaré que les moyens pour lutter contre cette forme d’immigration était une priorité pour Mayotte. Et pour le Gouvernement français. Nombreux sont celles et ceux qui sont restés dans l’attente des mises en œuvre. Cette promesse ayant été faite par tellement de gouvernements que personne ne s’est enthousiasmé.
Un article à retrouver en intégralité dans le France Mayotte Matin du jeudi 17 décembre 2020.
