Le monde économique est un secteur en souffrance depuis la mise en place des barrages sur l’ensemble du territoire. Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des outre-mer a rencontré les acteurs économiques à la CCI de Mayotte.
L’aide financière accordée par l’État pendant la crise de l’eau est prolongée jusqu’en février et élargie aux entreprises qui ont une dette fiscale inférieure à 1500 euros. Elles pourront prétendre à disposer de cette aide, « ce qui permettra à 75% des dossiers qui avaient été rejetés d’être à nouveau réexaminé », précise la ministre.
Une nouvelle aide forfaitaire a été annoncée. Elle fonctionnera sur le même modèle que celle de l’eau. Elle sera donnée en une fois dans la limite de 4 000 euros, qui correspond à 15% du chiffre d’affaires mensuel. Cette aide sera valable un mois et il sera fait en sorte qu’elle puisse être demandée rapidement et transmise en une seule fois.
Même si ces mesures sont les bienvenues, ces aides ne permettront pas aux entreprises de sortir la tête de l’eau. Le président de l’UMIH considère qu’il devrait être normal que les cotisations sociales et fiscales pendant la durée des barrages soient purement et simplement supprimées.
L’économie mahoraise va encore devoir patienter avant d’espérer pouvoir se relancer, ce qui semble être encore loin le cas.