
La fabrication de kwassa va-t-elle bientôt s’intensifier du côté de l’Union des Comores ? C’est en somme la question qui se pose après la prise de parole de Roland Kobia, le tout nouvel ambassadeur de l’Union européenne aux Comores, dans les colonnes de Al-Watann et sur Ortc.
Parmi plusieurs points pour développer les Comores tant au niveau de la santé, de l’économie ou encore de l’éducation, le diplomate souhaite que l’accord de pêche soit rétabli. Il faut se rappeler que les précédentes subventions pour développer la filière de la pêche comorienne n’avaient pas permis de fabriquer uniquement des bateaux destinés à attraper du poisson. Une filière parallèle s’était mise en place pour fabriquer des kwassas et développer un secteur lucratif du côté d’Anjouan. Donner de l’argent sans contrôle strict des autorités compétentes, c’est envoyer des dizaines, des centaines de clandestins à la mort dans les profondeurs de cette partie de l’océan Indien qui s’épart les deux îles.
Dans une volonté certaine de diplomatie, Roland Kobia, a l’ambition de renforcer les liens avec entre l’Union européenne et les Comores. Une coopération qui pourrait faire grincer des dents à Mayotte et du côté des élus mahorais. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la France, nous essayons de mettre en commun nos ressources avec les partenaires internationaux pour avoir plus d’impact », explique-t-il dans les colonnes de Al-Watann.