10h00:
Communiqué de l’UDCSFM
L’Union Départementale de la Confédération Syndicale des Familles de Mayotte demande que les engagements, en matière d’éducation, pris par le gouvernement le 17 mars 2018 soient tenus et que les ateliers de travail entre le collectif des citoyens et l’intersyndical avec les émissaires du gouvernement, pendant la grève générale, soient respectés.
Notamment :
1) Le droit de scolarisation des enfants à l’école avec des conditions dignes de la république française
- scolarisation obligatoire de 6 ans à 16
- conditions d’inscription à respecter :
Documents à fournir pour inscription à la maternelle
- le livret de famille ,une carte d ‘identité ou une copie d ‘extrait d’acte de naissance
- un justificatif de domicile
- un document attestant que l’enfant a reçu les vaccinations obligatoires pour son âge : antidiphtérique, antitétanique, antipoliomyélitique
Documents à fournir pour inscription à l’école elémentaire
- le livret de famille, une carte d’identité ou une copie d’extrait d’acte de naissance
- un justificatif de domicile
- un document attestant que l’enfant a subi les vaccinations obligatoires pour son âge( carnet de vaccination par exemple): le D. T.-POLIO contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite
L’inscription de l’enfant sera enregistrée par le directeur ou la directrice de l’école sur présentation :
- du livret de famille, d’une carte d’identité ou d’une copie d’extrait d’acte de naissance
- du certificat d’inscription délivré par la mairie
- d’un document attestant que l’enfant a subi les vaccinations obligatoires (carnet de vaccination par exemple)
- du certificat de radiation délivré par le directeur de l’ancienne école (pour école élémentaire)
2) L’application généralisée sur l’île de la réforme REP+ permettant aux classes de CP et CE1d’accueillir 12 élèves par classe et 25 élèves sur les autres classes de élémentaire au lycée .
3) La suspension de la réforme des rythmes scolaires tant que les moyens n’y sont pas réunis.
4) La suppression du système de rotation.
5) La prise en compte des dégradations de certains établissements scolaires du premier au second degré par les séismes. Prendre tous les dispositifs pour que les élèves soient accueillis dans les meilleures conditions d’hygiène et de sécurité. A défaut fermer les établissements qui n’y répondent pas.