Le Mozambique et ses gisements gaziers génèrent de grands espoirs de développement économique à Mayotte. Le département oriente donc ses investissements dans cette direction. Mais pour ce faire, encre faut-il que le Mozambique se porte bien, ce qui n’est pas le cas et doit faire face à une vague de plus en plus importante de groupes armés jihadistes.
Or, l’Union européenne a approuvé le 30 juin la mise en place d’une mission militaire de formation des forces armées du Mozambique pour aider le pays à lutter contre ces groupes armés.
L’accord doit être validé par les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE lors d’une réunion le 12 juillet.
Qui plus est, les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont approuvé, à l’unanimité, l’envoi d’une mission militaire afin de soutenir le Mozambique dans son combat au Cabo Delgado, estimant l’effectif à, au moins 10 000 hommes. Le président mozambicain Filipe Nyusi avait à ce titre été reçu par Emmanuel Macron en mai dernier pour évoquer ce dossier en compagnie du Premier ministre portugais Antonio Costa.
Les autorités portugaises ont ainsi déjà promis de contribuer pour la moitié du contingent total. La France, qui a intégré cette région dans sa géopolitique indopacifique, entend y participer, au même titre que l’Espagne et l’Italie.
Les forces se mobilisent donc pour le Mozambique officiellement pour repousser les groupes armés jihadistes et non pour protéger les intérêts générés par les gisements gaziers.