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Ils l’avaient annoncé hier, les vendeurs à la sauvette défilent ce matin dans les rues du chef lieu, l’objectif attirer l’attention sur leur situation : ils n’auraient pas d’autres moyens de subsistance que le commerce illégal. Ils réclament des espaces pour vendre leurs marchandises car ils n’ont pas d’autres moyens de subsistance. Sauf que quand on y regarde de plus près, les demandeurs d’asile n’ont pas le droit de travailler et que le commerce de médicaments, par exemple, n’est pas autorisé en dehors des pharmacies …
En parallèle, la concurrence à l’encontre des commerçants légaux est devenue insoutenable. C’est le cas devant le Place de la République et le marché couvert. le nombre des vendeurs à la sauvette s’étant multiplié ces derniers mois au point que devant la BFC, les passants doivent marcher sur la chaussée.
Par ailleurs, la manifestation n’a pas été déclarée en préfecture, elle n’est donc pas autorisée, la Police repousse les manifestants sur la Place de la République et interdit la manifestation. Les manifestants ont décidé de se retrouver lundi prochain, ils promettent de venir plus nombreux avec notamment des migrants africains, ce matin, nombreux étaient les comoriens.
Sujet épineux pour les autorités où les intérêts croisés entremêlent, le tout sur fond de tensions communautaires.
