Après les vendeurs à la sauvette, les taxis clandestins qui ont fait l’objet de nombreuses opérations coup de poing (sans trop de succès pour les décourager faut-il avouer), est venu le tour des taxis motos qui ont fleuri ces derniers mois. Ils étaient connus depuis des années pour transporter des marchandises, ils se sont mis au transport des passagers pour répondre à une demande de plus en plus forte eu égard aux embouteillages qui engorgent chaque jour le chef-lieu.
Or, pour eux-aussi, une opération a été conduite hier matin aux abords du quai Colas avec mise en fourrière des véhicules aux détenteurs non patentés.
C’est un nouvel ordre qui s’établit à Mamoudzou avec un ton qui n’est pas celui des bons jours mais qui répond aux attentes d’une population déclarée qui paye ses impôts et ne supporte plus de voir se répandre une concurrence déloyale.
Là encore, si la réponse est municipale, elle relève aussi des missions régaliennes qui ont laissé se développer ce type de profession informelle depuis des années.