Les présidents de la FMAE, des Naturalistes et de MNE prennent leurs plumes pour écrire au préfet et le ton n’est pas celui des bons jours. Ils soulignent les controverses entourant le projet d’usine de dessalement à Ironi Bé, lancé en urgence sans consultation préalable des instances de concertation. La procédure d’urgence civile, dispensant d’études d’impact, suscite des inquiétudes sur la précipitation et l’opacité du projet. L’absence de débat public et de consultation avec des organismes comme le CODERST soulève des questions sur la transparence. Le projet impacte des zones écologiquement sensibles, notamment la mangrove et le lagon. Une enquête publique est demandée pour évaluer les enjeux environnementaux. Des alternatives, comme la récupération d’eau de pluie et la réutilisation des eaux de rejet, sont proposées. La nécessité de concilier urgence et considérations environnementales est soulignée pour garantir une solution durable et acceptée par la société civile.